Quels sont vos risques d'avoir un cancer de la prostate ?
A propos du questionnaire
La prostate est une glande située à la base de la vessie de l’homme. Elle entoure le canal de sortie des urines, appelé URÈTHRE.
Son volume normal n’excède pas 30 à 35 cm3. Avec l’âge celui-ci augmente, c’est ce qu’on appelle l’ADÉNOME PROSTATIQUE ou l’Hyperplasie Bénigne de la Prostate (HBP).
Cet adénome ou HBP est présent chez 80% des hommes de plus de 60 ans et 95% des plus de 85 ans.
La prostate sécrète le liquide prostatique, milieu nutritif des spermatozoïdes, produits par les deux testicules. Son fonctionnement est sous la dépendance de l’unique hormone masculine, la TESTOSTÉRONE.
Le cancer de la prostate est hormono-dépendant, sous l’influence des excès de l’hormone masculine : la testostérone endogène naturellement sécrétée par les testicules ou exogène, d’origine médicamenteuse. La testostérone est le principal androgène chez l’homme, produite à 95 % par les testicules et à 5 % par les glandes surrénales.
Le cancer de la prostate est le premier cancer chez l’homme après 50 ans et touche 1 homme sur 6. On recense chaque année en France 70 000 nouveaux cas et 10 000 décès.
Ce cancer concerne 15 à 25% des hommes de plus de 60 ans et 70% des plus 80 ans. Cependant aujourd‘hui, on observe également des cas avant même 50 ans. C’est à cet âge que le cancer de la prostate est le plus grave, mais grâce à des traitements ciblés on peut en guérir.
Si vous n’avez pas de cancer de la prostate
Ce questionnaire vous prendra moins de 5 minutes. Il vous permettra d’évaluer vos risques, et de prendre des mesures simples de prévention.
Si vous êtes atteint ou avez été atteint d’un cancer de la prostate
Vous pourrez, grâce aux conseils de ce site, mieux appréhender vos facteurs de risques et éviter au maximum une récidive précoce ou tardive.
Faites connaître Cancer-risks autour de vous, aux membres de votre famille ou à vos amis, ces conseils peuvent leurs être précieux.
A titre préventif, l'AFU (Association Française d'Urologie) recommande, quant à elle, un toucher rectal et un dosage du taux de PSA (antigène prostatique spécifique) par an pour les tous hommes entre 50 et 75 ans. Notre expérience clinique manifeste que le taux de PSA est le plus significatif, en particulier son suivi d’une année sur l’autre. Ce taux multiplié par deux en une année doit vous alerter et vous conduire à consulter rapidement.
Votre médecin généraliste ou votre urologue effectueront un toucher rectal, vous interrogeront sur vos troubles urinaires (par exemple combien de fois vous levez-vous la nuit ?) et votre puissance sexuelle. Ils prescriront des examens complémentaires indispensables : échographie prostatique et si nécessaire IRM du pelvis mettant en évidence l’état de votre prostate (taille, homogénéité ou hétérogénéité, capsule intègre ou pas..). L’évolution du taux de PSA, l’examen clinique et les examens complémentaires sont suffisants pour envisager ou non la nécessité d’une biopsie de la prostate objectivant la présence de cellules cancéreuses.